Club 7 : « Jeunesses françaises »

CINEMA
Club 7 : « Jeunesses françaises »
Le ciné-club de l’Institut français de Tel Aviv, revient avec une nouvelle programmation 
Janvier-Mars 2024
Institut français de Tel Aviv

Dans le prolongement de ses cycles précédents, Club 7, le ciné-club de l’Institut français, propose une nouvelle programmation de janvier à mars 2024. Cette programmation offrira le format original d’un dialogue entre un film français récent ou issu du patrimoine et un court-métrage israélien permettant de valoriser le dynamisme de la réalisation cinématographique israélienne émergente. « Jeunesses françaises » est la thématique de ce quatrième cycle.

La figure du jeune héros conditionnée par son époque est un thème souvent employé dans le cinéma. Club 7 propose pour le trimestre à venir un focus sur le film de jeunesse, dont l’enjeu consiste à incarner la figure du héros et la construction d’un lien intime avec le spectateur, et à souligner l’environnement singulier dans lequel il évolue et qui influence nécessairement son parcours. Film d’apprentissage, d’initiation, il peut devenir celui d’une génération entière, parfois film culte. Le cinéma français est jalonné de ces longs-métrages de registres très divers qui résonnent dans la mémoire collective : Que ce soit Les 400 Coups (1959) de François Truffaut, La Haine (1995) de Mathieu Kassovitz, Le péril jeune (1994) de Cédric Klapisch, tous ces films dépeignent un contexte singulier qui interagit avec le héros, comme avec le spectateur. Le film de jeunesse rend compte de son époque, perpétue auprès des générations à venir des figures inoubliables, et propose à l’envi des récits d’expérience, d’émancipation et d’apprentissage catalyseurs d’émotions chez le spectateur.

C’est à ces particularismes que veut faire écho ce cycle « Jeunesses françaises » avec trois films, trois propositions singulières, trois portraits différents : Conte d’été d’Eric Rohmer, A l’abordage de Guillaume Brac, et Arthur Rambo de Laurent Cantet. Chaque film, dans son concept narratif et son style propre, porte la même interrogation sur la jeunesse française et son époque, ses préoccupations, ses rêves, et son regard sur le monde qui l’entoure. Ces trois grands cinéastes empruntent des genres différents pour l’illustrer : la romance pour Rohmer, la comédie pour Brac, et le polar pour Cantet.