Ciné-Club C7 : « Un petit frère » de Léonor Serraille

Cinéma

Ciné-Club C7
Un petit frère
de Léonor Serraille
2022• 1h56• Fiction• Drame• Français avec sous-titres anglais
Mardi 25 février 2025, 19h30
Institut français à Tel Aviv


Le Ciné-Club 7 de l’Institut français d’Israël vous invite à la projection du film Un petit frère de Léonor Serraille, dans le cadre du nouveau cycle Les « Invisibles ». Les « Invisibles » représentent une catégorie sociale émergente en France.

SYNOPSIS
Quand Rose arrive en France, elle emménage en banlieue parisienne avec ses deux fils, Jean et Ernest. Construction et déconstruction d’une famille, de la fin des années 80 jusqu’à nos jours. Le film suit le parcours d’une famille de Côte d’Ivoire qui, pour partie, émigre en France : du couple ivoirien initial, le mari a disparu, deux des enfants sont restés dans leur pays. L’épouse, émigrée en France, se démêne en célibataire, avec deux autres de ses fils, tout en exerçant un emploi de femme de chambre dans l’hôtellerie, et en connaissant diverses aventures sentimentales.

« Un petit frère » accomplit lui aussi, sans crier, sans militer, un déplacement suffisamment remarquable pour qu’il soit soulevé. Non seulement il vient donner un visage, une humanité concrète au mot d’immigré mais il esquisse aussi un portrait de la France du point de vue de celles et ceux qui d’ordinaire n’en ont pas le droit. Les Inrockuptibles


Le fim sera précédé de la projection du court-métrage israélien : « Boydem »
de Yael Nivron
Yael Nivron (Israël – 2020 – 19’)

SYNOPSIS 
Keren et Noam se retrouvent chaque été chez leurs grands-parents. Lors de la sieste des grands-parents, Keren et Noam se faufilent dans le grenier, le « boydem ». Là, dans un monde parallèle, ils sont les adultes, ils décident de ce qui leur semble bien et de ce qui ne l’est pas. Durant ces grandes vacances, entre enfance et adolescence, les jeux entre Keren et Noam les transportent vers de nouveaux horizons et font naître entre eux une complicité magique.

Roni Bahat
Yael Nivron est actrice, scénariste et réalisatrice de cinéma en devenir. En alternant entre ces rôles, Yael  explore et expose les tabous sociaux et les moments forts de l’adolescence, qui s’incarnent dans les moments indescriptibles de la vie quotidienne. Son travail comprend, entre autres, la pièce de théâtre « Melting Pot » sur un bordel de quartier qu’elle a coécrite avec le célèbre dramaturge israélien Joshua Sobol. Les cinéastres français Robert Bresson et Céline Sciamma sont une source d’inspiration pour la réalisatrice. Elle est inspirée par la danse moderne qu’elle a pratiqué pendant 12 ans. Yael fait actuellement ses débuts en tant que réalisatrice et scénariste pour le court métrage BOYDEM. Elle travaille par ailleur sur son premier long métrage.

Informations

Ciné-Club C7
Un petit frère
de Léonor Serraille
Mardi 25 février 2025, 19h30
Institut français à Tel Aviv


Le fim sera précédé de la projection d’un court-métrage israélien : « Boydem » de Yael Nivron

Film en version originale sous-titrée en anglais

Entrée payante
Tarif plein : 40 nis
Tarif réduit (étudiants et soldats) : 30 nis

Cinéma

Les « Invisibles »
Le nouveau cycle du Ciné Club 7 de cette rentrée 2025-2026, intitulé  Les « Invisibles ». Les « Invisibles » représentent une catégorie sociale émergente en France.


Les « Invisibles » représentent une catégorie sociale émergente en France, caractérisée par un sentiment d’exclusion et de non-reconnaissance, incarnée en 2018 par les Gilets jaunes. Leurs membres partagent des caractéristiques communes d’invisibilité politique, médiatique, sociale et administrative. La notion est changeante et difficile à cerner notamment si elle est abordée sous l’angle sociologique, politique ou économique. L’environnement artistique n’échappe pas à ce phénomène. Les populations rurales, d’ouvriers, d’émigrés, et plus largement la frange des populations marginalisées dites communautaires se reconnaissent tour à tour dans cette réalité d’effacement. L’enjeu fondamental pour ces groupes sociaux est l’accès à la parole publique.

Au cinéma, reflet des aspérités et dynamiques de la société, la représentation de cette population est aussi un enjeu important. Dramatique et esthétique certes, mais également politique. Le cinéma, pratique artistique bourgeoise s’il en est, peine encore à visibiliser ces personnes, et se coupe donc du partage d’histoires et de parcours que les “petites gens” portent en eux. Le cinéma documentaire prend notamment sa part dans cette révélation de la “France périphérique”.

Ce nouveau cycle dédié aux “Invisibles” met à l’honneur ces histoires et ces visages plus rarement contés et vus sur le grand écran. Il est illustré par trois longs-métrages réalisés par des femmes. Deux documentaires seront à l’affiche, « Nous » d’Alice Diop et « Atlantic Bar » de Fanny Molins, et une fiction « un petit frère » de Léonor Serraille.

Guillaume Mainguet

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