22e édition du Festival du cinéma français en Israël

Francophonie


EN FANFARE  
de Emmanuel Courcol  Film d’ouverture du festival

Avec Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, Sarah Suco
Information et réservation



LA PRISONNIÈRE DE BORDEAUX
de Patricia Mazuy
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, William Edimo
Information et réservation



JOUER AVEC LE FEU
de Delphine Coulin, Muriel Coulin

Avec Vincent Lindon, Benjamin Voisin, Stefan Crepon
Information et réservation



UN OURS DANS LE JURA
de Franck Dubosc
Avec Franck Dubosc, Laure Calamy, Benoît Poelvoorde
Information et réservation



CASSANDRE
de Hélène Merlin
Avec Billie Blain, Zabou Breitman, Eric Ruf
Information et réservation



VINGT DIEUX
de Louise Courvoisier
Avec Clément Faveau, Maïwène Barthelemy, Luna Garret
Information et réservation



LE PROCÈS DU CHIEN
de Laetitia Dosch

Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Pierre Deladonchamps
Information et réservation



QUAND VIENT L’AUTOMNE
de François Ozon
Avec Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier
Information et réservation



LES TROIS MOUSQUETAIRES – D’ARTAGNAN (1ère partie)
de Martin Bourboulon
Avec François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris
Information et réservation



LES TROIS MOUSQUETAIRES – MILADY (2ème partie)
de Martin Bourboulon
Avec François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris
Information et réservation



SARAH BERNHARDT, LA DIVINE
de Guillaume Nicloux
Avec Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Amira Casar
Information et réservation



LE ROMAN DE JIM
de Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu Film de clôture du festival
Avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, Sara Giraudeau
Information et réservation


Ciné-Classique


LES CHOSES DE LA VIE
de Claude Sautet
Avec Michel Piccoli, Romy Schneider, Léa Massari
Information et réservation



MAX ET LES FERRAILLEURS
de Claude Sautet

Avec Michel Piccoli, Romy Schneider, Georges Wilson
Information et réservation



CÉSAR ET ROSALIE
de Claude Sautet
Avec Yves Montand, Romy Schneider, Sami Frey
Information et réservation


Informations

FRANCOPHONIE 2025
22e édition du Festival du cinéma français en Israël
Du 20  au 31 mars 2025
Dans les cinémathèques de Tel-Aviv | Jérusalem | Haïfa | Herzliya | Holon | Centre culturel Ennis de Jaffa et cette année Sderot | Rosh Pina | Dimona


Films en français, sous-titrés en hébreu.

Dates et horaires des projections sur les sites des cinémathèques partenaires du festival.

Francophonie

22e édition du Festival du cinéma français en Israël
Du 20  au 31 mars 2025
Dans les cinémathèques de Tel-Aviv | Jérusalem | Haïfa | Herzliya | Holon | Centre culturel Ennis de Jaffa et cette année Sderot | Rosh Pina | Dimona


Rendez-vous du 20 au 31 mars dans toutes les cinémathèques ! La société Eden Cinéma en partenariat avec l’Institut Français d’Israël et le soutien d’Unifrance Film, vous proposent pour cette 22ème édition du Festival du Cinéma Français une sélection éclectique de 15 films dévoilant toute la richesse et l’inventivité du Cinéma Français de l’année passée. Nouveauté 2025, un volet « Ciné-Classique » mettra à l’honneur Claude Sautet à travers trois films marquants de son immense carrière.

« Le cinéma a très tôt prouvé qu’il valait mieux cacher que montrer ».J.Audiard

La citation de Jacques Audiard dévoile à mi-mot la programmation du festival du cinéma français traversée pour cette 22e édition par le SECRET. Dissimulant des histoires intimes ou des crimes, des intentions ou des sentiments, un talent, une vie passée ou double, une blessure, ou même un simple mensonge, le secret est de tous les genres et styles cinématographiques. La programmation explore cette diversité et propose un savoureux mélange de genres : comédie, romance, thriller, polar, biopic, cape et épée et drame.

Quoi de mieux que de démarrer « En Fanfare ! ». L’histoire trame le parcours de Thibaut, un chef d’orchestre de renommée internationale qui apprend qu’il a été adopté et découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et joueur de trombone dans une fanfare. La musique fera le reste ! (Présenté au Festival de Cannes 2024 dans la section Cannes Première).

Avec son dernier film « La Prisonnière de Bordeaux » interprété par Isabelle Huppert et Hafsia Herzi, Patricia Mazuy nous conte le parcours de deux femmes que tout oppose si ce n’est la détention en prison de leur conjoint. Elles s’engagent alors dans une amitié improbable. Ne manquez pas également l’excellent film de Delphine et Muriel Coulin « Jouer avec le feu », adapté du roman Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin, l’histoire troublante et tragique d’une famille dont le fils bascule peu à peu vers des groupuscules d’extrême droite et que tente de sauver son père. Un film d’une grande humanité.

Le secret oblige à comprendre, ressentir, s’interroger sur soi-même et les autres. Il place le spectateur dans un état d’intrigue totale, manipulé avec brio par des cinéastes inventifs.

Franck Dubosc nous offre un réjouissant thriller teinté d’humour noir avec « Un ours dans le Jura », où la capacité d’une famille à dissimuler une bavure est mise à rude épreuve, Laëtitia Dosch et son premier film « Le procès du chien » révèle les talents cachés d’une avocate drôlissime et décalée, la jeune Louise Courvoisier emporte tous les suffrages de la critique nationale 2025 avec son « Vingt Dieux » avec un récit vif et bouleversant. Quant au vétéran Ozon, il nous étonne encore avec « Quand vient l’automne », un troublant polar psychologique traversé par les désirs et les manipulations d’une septuagénaire bien plus inquiétante qu’il n’y paraît.
Martin Bourboulon s’entiche du genre cape et épée pour les amoureux des grandes épopées : aventures, combats, intrigues et secrets animent sa nouvelle adaptation des « Trois Mousquetaires » qui promet un voyage grandiose, en deux épisodes. Les Frères Larrieu clôtureront le festival avec leur « Roman de Jim », un film qui a ému la critique et les spectateurs au dernier festival de Cannes avec son épopée intime autour de la paternité, là encore parcouru par les secrets des uns, les désirs des autres et tiré par un casting magnifique.

Qui mieux que Claude Sautet aura analysé avec autant de vérité et de finesse, l’étrangeté et la complexité des sentiments.
Après plus de 30 ans, les visages de nos héros n’ont pas pris une ride ! Cristallisés sur Grand Écran, vous pourrez revoir Yves Montand, Romy Schneider, Michel Piccoli, Samy Frey autant de noms qui nous ont fait rêver ! Des histoires et d’aventures humaines inoubliables


Informations

FRANCOPHONIE 2025
22e édition du Festival du cinéma français en Israël
Du 20  au 31 mars 2025
Dans les cinémathèques de Tel-Aviv | Jérusalem | Haïfa | Herzliya | Holon | Centre culturel Ennis de Jaffa et cette année Sderot | Rosh Pina | Dimona


Films en français, sous-titrés en hébreu.

Dates et horaires des projections sur les sites des cinémathèques partenaires du festival.

Francophonie

Claude Sautet a très tôt été attiré par l’art sous toutes ses formes (sculpture, peinture, comédie, musique, etc.). Jeune homme, il décide d’exercer un métier dans ce domaine. Il est d’ailleurs quelque temps critique musical pour le journal Combat. Son goût pour le cinéma, il le cultive aux côtés de sa grand-mère, et c’est tout naturellement qu’il entre à l’IDHEC (la FEMIS actuelle).

Exceptée une expérience avec Claude Autant-Lara (septième assistant sur Occupe-toi d’Amélie en 1949), Claude Sautet ne débute sa carrière dans le cinéma qu’en 1955, avec Bonjour sourire, une comédie avec Jean Carmet, Annie Cordy et Louis De Funès. Mais ce premier film passe inaperçu, et il lui faudra attendre 1960 et Classe tous risques pour être reconnu comme un metteur en scène important dans le cinéma français, alors en pleine Nouvelle Vague. Ce film marque la rencontre de Jean-Paul Belmondo, auréolé de son succès dans A bout de souffle et Lino Ventura, pour qui Sautet avait écrit (avec Jean Redon et Frédéric Dard) Le fauve est lache (Maurice Labro, 1959). Le public et la critique sont au rendez-vous, et célèbrent Sautet.

Son troisième long métrage, L’ Arme à gauche (1964) ne connut pas la même fortune, et le plongea dans une période de doute douloureuse, mais féconde. Il en ressortira grandi. Aidé de Jean-Loup Dabadie au scénario, Claude Sautet impose sa patte si caractéristique, faite d’attention méticuleuse aux détails, d’intrigues ciselées et de personnages forts. Il entame alors sa période la plus riche avec Les Choses de la vie (1969). Sautet enchaîne ensuite cinq films parmi les plus aboutis de son auteur : Max et les Ferrailleurs (1971), César et Rosalie (1972), Vincent, Francois, Paul et les autres (1974), Mado (1976) et Une histoire simple (1978). Durant cette période faste, Claude Sautet ne se pas contente de mettre en scène. Fidèle à sa réputation de « script-doctor » (il dépanne les scénaristes en mal d’inspiration). Il est ainsi collaboré à Peau de banane (1963) de Marcel Ophuls, Echappement libre (Jean Becker, 1964), La Vie de chateau (1965), Borsalino 1970 de Jacques Deray et plus tard à Mon ami le traïtre 1988 de José Giovanni. Ses talents de scénariste trouvent dans Les Yeux sans visage 1959 de Georges Franju l’occasion de se déployer et de réaliser des prouesses.

Malgré le succès, Claude Sautet a l’impression d’être prisonnier de son esthétique. Il cherche un second souffle. Il le trouve le temps d’un film, Un mauvais fils (1980), dans lequel il réunit Patrick Dewaere et Jacques Dufilho. Nimbé de la musique de Philippe Sarde, le film permet à Sautet de s’écarter de l’univers de ses précédentes réalisations. Un univers qu’il réintègre avec Garçon ! (1983), une oeuvre que le metteur en scène avoue ne pas beaucoup apprécier. Sautet aurait-il signé le film de trop ? Le réalisateur le croit et doute, une fois encore.

Sautet fait alors la connaissance de Jacques Fieschi, remarqué pour son travail sur Police (1985) de Maurice Pialat. Le scénariste insuffle un vent frais au cinéma de maître qui se croyait trop vieux, usé. Ragaillardi, il réalise Quelques jours avec moi (1988) et Un coeur en hiver (1992). En 1995, Claude Sautet met en scène Nelly et Monsieur Arnaud, qui fait figure de film-testament. Cheveux blancs, barbe taillée, Michel Serrault y apparaît comme un double du réalisateur. La mélancolie et la retenue de Monsieur Arnaud sont celles d’un Sautet qui a baissé le masque, n’ayant plus honte d’exposer ses propres démons au grand jour. Nelly & Monsieur Arnaud parachève l’oeuvre du cinéaste et apparaît comme son testament.

 

Avec l’aimable autorisation de IF Cinéma