« Le vin » avec Mireille Israel-Lang et Daniel Monterescu
Au cours de ce cycle Mosaïque s’intéresse aux pratiques alimentaires israéliennes et plus particulièrement à la diplomatie gastronomique. A travers l’analyse de trois aliments emblématiques consommés en France et en Israël (le café, le pain et le vin), des chercheurs spécialisés dans les food studies nous donnent des éclairages sur la matérialisation de la diplomatie gastronomique en apportant un regard croisé entre les deux pays.
Mireille Israel-Lang, professeur de géographie et membre associé du réseau international de la Chaire UNESCO « Culture et traditions du vin » retrace l’évolution du vin israélien depuis la création de l’État à nos jours. Elle décrit notamment comment les vignobles israéliens dit « du nouveau monde » offrent aujourd’hui l’une des meilleures gammes de vin de la Méditerranée.
Daniel Monterescu, anthropologue travaillant sur l’histoire des régions viticoles à travers les concepts de terroir et de territoire, revient ensuite sur l’importance de la pratique viticole dans le contexte israélo-palestinien. A travers l’analyse des concepts de gastro-diplomatie et de gastro-nationalisme, il démontre comment les « border wines » participent à la construction des identités.

A propos de Mireille Israel Lang :
Professeur de géographie et membre associée du réseau international de la Chaire UNESCO « Culture et traditions du vin ». Mireille Israel-Lang est également consultante en agroalimentaire et cuisine du monde et conférencière spécialisée sur le vin israélien. (photo déjà présente sur le site d’Akadem).

A propos de Daniel Monterescu :
Daniel Monterescu est professeur d’anthropologie urbaine et d’études alimentaires au département de sociologie et d’anthropologie sociale de la Central European University à Vienne. Il étudie l’histoire des régions viticoles frontalières en Israël/Palestine, Hongrie, Slovaquie, Autriche et Italie à travers les concepts de terroir et de territoire. Il a publié de nombreux articles sur les relations ethniques et l’espace urbain dans les villes binationales (« mixtes ») dans le cadre d’un projet plus vaste sur l’identité, la socialité et les relations de genre dans les villes méditerranéennes.