Un été de cinéma israélien en français – #5

“Tuning” d’Ilan Yagoda (2020) – Documentaire
21/7 à 19h, 8/8 à 19h, 29/8 à 19h
Dans la gare centrale animée de Tel-Aviv, un piano a été installé devant lequel quiconque peut s’asseoir et jouer. À la fois touchant et déchirant, ce piano crée un espace de calme et de bienveillance permettant aux passants de se voir et de s’écouter les uns les autres.

“The Unorthodox” d’Eliran Malka (2016)
Avec : Shuli Rand, Tzahi Grad, Yigal Naor
4/8 à 19h, 22/8 à 19h, 
Lorsque la fille de Yakov Cohen est expulsée de l’école car elle est sépharade, le père décide de se défendre. Nous sommes en 1983 et Yakov, imprimeur à Jérusalem, n’a ni connaissances, ni argent, ni expérience politique. Mais avec sa volonté et sa passion il a la conviction que lui et d’autres Juifs séfarades devraient être capables de garder la tête haute. Yakov et deux amis créent le premier groupe politique à Jérusalem, appelé le Shas.

“Chained” de Yaron Shani (2019)
Avec : Stav Almagor, Ori Shani, Leah Tonic
28/7 à 19h, 15/8 à 19h, 1/9 à 19h
Infirmière dévouée dans un hôpital de Tel-Aviv, Avigail mène une existence effacée entre sa fille adolescente et son mari Rashi. Le jour où ce dernier est ébranlé dans sa vie professionnelle, la fragilité de son couple lui apparaît brutalement. Elle réalise n’être plus vraiment maitresse de ses choix de vie. Saura-t-elle se reconnecter à elle-même ?

“Forgiveness” de Guy Amir et Hanan Savyon (2019)
Avec : Alon Aboutboul, Guy Amir, Tsahi Halevi
1/8 à 19h, 25/8 à 19h
L’histoire se déroule pendant les  » Dix Jours d’Expiation « . Après quelques années passées en prison, Shaul revient dans un foyer brisé, sa femme et sa fille ayant du mal à s’adapter à son retour. Nisan, un juif orthodoxe, se sent responsable du malheur de Shaul, et pense qu’il devrait recevoir l’absolution pour son action antérieure afin de retrouver une paix intérieure.

♦ Projection consécutive des 5 courts-métrages par séance ♦

“White eye” de Tomer Shushan (2019)

Un homme retrouve le vélo qu’on lui a volé, et qui appartient dorénavant à un inconnu. Alors qu’il tente de le récupérer, il éprouve des difficultés à rester clément.
(20 mn)

“Home constructors” de Nitzan Rozen (2019)

C’est la journée du Souvenir en Israël. Quand résonne la sirène à la mémoire des morts, tout le pays se fige pour respecter deux minutes de silence. Cinq ouvriers palestiniens qui travaillent sur un chantier israélien s’immobilisent ainsi que l’entrepreneur israélien. Seul leur compagnon, réfugié du Darfour, continue à vaquer à ses occupations.
(4 mn)

“Portrait of my family in my 13th year” d’Omri Dekel Kadosh (2017)

Omri essaie de tourner une scène recréant le jour de la mort de son chien. La tentative de reconstitution se complique lorsque Omri comprend que son père et lui ne partagent pas le même souvenir des événements.
(14 mn)

“Cold frost and Sunshine” d’Hila Royzenman (2019)

Margherita, 60 ans, est une immigrante russe qui travaille comme bibliothécaire dans un lycée d’un quartier difficile de Jérusalem. Elle entretient une relation privilégiée avec Nehorai, 17 ans, un élève livré à lui-même, sur le point d’être expulsé. Margherita est convaincue qu’à travers la poésie elle peut atteindre Nehorai et apaiser son âme blessée.
(16 mn)

“Open your eyes” d’Ilay Mevorach (2017)

Ilana arrive pour son traitement mensuel à la clinique ophtalmologique. Son médecin, absent, a été remplacé par le Dr Khoury. Ilana se considère comme une femme tolérante, mais il n’est pas question pour elle qu’un médecin arabe lui fasse une injection dans les yeux. Yohai, qui comprend que sa mère risque de perdre la vue, ne la laissera pas quitter la clinique.
(14 mn)